#2 : De la graine au produit fini !
Entre février et mai nous réalisons plus de 5000 semis sous le tunnel froid. Un grand nombre d’annuelles comme les basilics, la marjolaine, la dracocéphale de Moldavie… mais aussi nous renouvelons nos pieds de thyms, de sarriette ou de lavande à partir de graines.
Cela nous permet de mieux maîtriser le choix des espèces médicinales et il est moins couteux d’acheter des semences que des plants !
Nous réalisons aussi des boutures de nos plants existant, mais le semis permet un meilleur brassage génétique.
Après quelques semaines, les tout jeunes plants sont rempotés dans des godets de récup’. On utilise souvent du purin d’ortie dilué en pulvérisation pour les renforcer. Ils sont ensuite acclimatés à l’extérieur de quelques jours à une semaine avant d’être plantés.
S’en suivront les récoltes successives… ou pas, sur les plantes épanouies. Ce qui n’est pas récolté est laissé en fleurs aux pollinisateurs.
Nous récoltons nos graines, autant que possible, elles ont mémorisé dans leur génétique notre sol, notre climat et notre approche. Nous gagnons en autonomie et les futurs plants seront plus adaptés à notre environnement.
« C’est un cycle de régénération permanent… les semences deviennent des plantes et les plantes donnent des semences, la terre donne vie, nourrit et recycle » (Vandana Shiva).
C’est un choix plutôt satisfaisant que de suivre chaque étape de la vie d’un végétal depuis la graine, la culture, au séchage et à la rencontre avec vous qui la dégustez en infusion.